(Suite du billet :Space Mining : Quand le Luxembourg part miner les Astéroïdes)
Tout entreprise d’exploitation minière passe par une phase de Prospection.
Suite à mon voyage en Australie, j’ai eu la chance de pouvoir tester différentes sortes de prospections et je me suis intéressée à la chose. Si sur terre la prospection passe souvent par du carottage et de l’analyse des échantillons, dans l’espace cela ressemble beaucoup plus à de la science-fiction.
Sur terre on se base sur des modèles de sol, par exemple sur un ancienne paleo-ocean, nous aurons plus de chance de trouver des silicates, tandis que sur des plaines volcaniques une fois passer la couche de cendre volcanique on peut trouver des pierres précieuses, voire de l’or en fonction du type de sol. Dans l’espace c’est bien plus difficile de savoir comment s’est formé l’astéroïde et donc de prédire ce qu’il contient. Faire des carottages risque d’être compliqué et long, car il faut se rendre sur l’astéroïde en question, se poser dessus, extraire quelques carottages à des zones les plus différentes possible afin d’avoir un échantillon probant, puis revenir et analyser sur terre les échantillons ainsi récolté.
Donc des technologies bien plus avancé seront utilisé par les sondes de prospection, on parle ici de photographie spectrale, de senseur capable de détecter de l’eau, ou du métal, etc… Le but étant d’apporter le laboratoire d’analyse au plus près de l’astéroïde en question.
Une question de rentabilité
Nous pourrions à l’heure actuel se passé de la phase de prospection pour envoyer directement un vaisseau d’extraction, et s’il ne trouve pas suffisamment il pourraient aller d’astéroïde en astéroïde… Oui mais les réserve de Combustible ne sont pas infinie, et l’énergie solaire ne peux pas être utilisé pour propulser un engin spatial, puisque pour l’instant la technologie ne permet le déplacement que par éjection, projeter un liquide ou gaz dans une direction entraîne le vaisseau dans la direction opposé.
Autre point non négligeable est le coût pour l’envois de ces robots d’extraction, aucune entreprise ne peux se permettre d’envoyer à l’aveugle des millions de $. Pour Cela par exemple DSI a imaginé un prospecteur pas plus grand qu’un attaché case (30X15cm), pouvant ainsi réduire le coût de mise en orbite a un simple Missile a tête large, et non plus une fusée de type Ariane par exemple.
Une fois dans l’espace il faut trouver le candidat idéal, pas trop loin de la terre, pas trop petit, pas trop grand, pas trop instable, pas trop agité.
Car un Astéroïde tournant sur lui-même a une vitesse folle risque de rendre l’approche et l’analyse compliqué voir énergivore. Une fois le bon candidat trouvé il faut s’assuré qu’il possède ce que l’on recherche.
Les Types d’astéroïdes
Planetary ressources se concentre sur 2 type d’astéroïdes, les M-Type et les C-Type. Les Astéroïdes sont classifiés selon leurs analyses spectrales selon le barème de Tholen en voici quelques uns :
C-group :
- C-Type : Carbonaceous astéroïdes, Ils sont très nombreux (75% des astéroïdes connus), est sont composé de minéraux Hydraté (contenant de l’eau).
- Autre Type : F-Type, B-Type (contient des sulfites, magnétites, organic polymers, ect), G-Type (très similaire au C-Type, mais incluant la présence de Mica et de Silicate Complexe)
X-group :
- M-Type : Metalic Type Asteroids, Ils sont en générale principalement composé de Fer et de Nickel, en général ces astéroïdes sont ce qu’il reste de large astéroïdes fractionné par des impacts multiples séparant les couches superficiel d’un cœur métallique.
Other-group :
- D-Type : Sont des astéroïdes possédant une analyse spectrale indiquant la présence de Silice, Carbone, voir de l’eau sous forme de glace en grande proportion. Malheureusement ces astéroïdes se trouvent essentiellement sur la couronne externe de la ceinture d’astéroïde (système solaire). Et donc pour l’instant peux viable à l’extraction.
Les C-type sont privilégié car nous pouvons en trouver en partie dans les NEA ( near earth asteroids ), ce qui en font de bon candidat, et pouvoir trouver et extraire de l’eau permettrait de faire des relais d’Approvisionnement spatiaux pour des missions habitées par exemple. L’eau (H2O) pouvant être scinder en Hydrogène (H – pouvant servir de propulsion) et Oxygène (O2 – permettant de réalisés des mélanges d’air respirable l’air contenant 21% d’oxygène, voir 32-36% pour des mélange « nitrox » utilisé par des plongeurs par exemple). Ce qui permettrait de réduire la quantité de consommable a emporté depuis la terre pour un vol habité, et de se ravitailler en chemin, via des station services spatiales.
Une fois la prospection réalisée il faut extraire les ressources, A suivre…