Grâce à notre inscription au programme Insider de Battlefield 1, nous avons pu tester le FPS tant attendu 24 heures avant l’ouverture au public.
Wally et moi avons donc joué quelques heures sur PC, principalement en ruée. Ce mode reste notre petit coup de cœur de la license Battlefield.
Adieu le battlelog !
Je pense ne pas être le seul à ne pas comprendre les versions précédentes qui imposaient le choix de serveurs via un navigateur web. Ce qui impliquait de quitter le jeu à chaque changement de serveur ou de mode de jeu.
C’est terminé puisque le choix du serveur se fait maintenant directement dans le jeu. Ce qui est beaucoup plus confortable et plus fluide. En plus, je dois dire que l’interface est particulièrement réussie. Elle est très épurée et intuitive. J’apprécie particulièrement la création de l’escouade en bas à droite de l’écran qui permet (permettra ?) d’inviter un ami en 1 clic.
Premières impressions
C’est beau !!! Y a pas à dire, Dice est capable de créer des ambiances incroyables. C’est clairement le point fort du jeu. Tout semble fluide, je n’ai pas constaté de lag bien que ma connexion n’a pas toujours été à la hauteur. Pas de déconnexion non plus. J’ai été surpris par les uniformes des 2 factions qui sont très efficaces. Il m’a fallu quelques minutes avant de repérer les ennemis tellement ils peuvent passer inaperçus sur le sable ou dans les montagnes.
Après une partie à me faire tailler en pièce, je commence à me retrouver sur la map. J’essaye plusieurs armes et commence à en gérer le recul. Les choses deviennent plus faciles.
Et le gameplay alors ?
C’est là que les ennuis commencent pour ce nouvel opus Battlefield. Une fois que je me suis habitué à embrocher les ennemis à coups de baïonnettes, à voir galoper les chevaux et à profiter du paysage, je décide d’améliorer mon jeu. Je vais donc faire attention aux détails.
Première constatation, plus de la moitié des joueurs joue éclaireur. Et je les comprends, c’est de loin la classe la plus puissante de cette beta. La cause principale est probablement la carte « Desert du Sinai » qui offre de grandes lignes de vue avec très peu de couvert et surtout des hauteurs qui surplombent une bonne partie de la zone. Les armes font de gros dégâts. A côté de ça, les armes support semblent envoyer des cacahuètes. Détruire un char à la grenade semble pour le moment très compliqué surtout face aux chars légers qui sont, pour moi, trop rapides à se déplacer. Enfin, on se demande si la classe médecin fait vraiment partie de la Beta vu le peu de succès qu’elle rencontre : un seul revive sur environ 3 heures.
Deuxièmement, de manière générale, les joueurs sont plutôt démunis face aux boites de conserve. Les assauts galèrent avec leurs grenades, les éclaireurs font de faibles dégâts et les autres : rien du tout. Les chars sont donc les maîtres incontestés du champ de bataille. Nous avons d’ailleurs fait un beau carnage (17 – 0, ruée) aux volants de ces machines. Il suffit de se poser à distance et d’allumer au loin les pauvres fantassins. Le chauffeur peut réparer son véhicule depuis l’intérieur ce qui, à mon sens, rend le char indestructible pour l’infanterie. Certes les chars lourds sont très lents mais il n’est pas nécessaire de bouger. On tire, on répare, on tire, on répare, etc. On peut même faire les deux simultanément (un répare pendant que l’autre tire). Le vrai challenge se présente quand un char adverse montre le bout de son nez.
Enfin, les béhémoths représentent une arme de guerre qu’il faut avoir dans son camp. Sur « Desert du Sinai », il s’agit d’un train blindé qui développe une puissance de feu et une résistance incroyable. C’est simple, je ne l’ai jamais vu détruit.
En conclusion
Pour finir cet article « à chaud », je dirais que je suis globalement déçu de cette bêta. Elle se résume à éviter les chars et les tirs de sniper trop nombreux. Il y a pour moi un gros problème d’équilibrage entre les classes. Les chars sont soit trop puissants soit trop nombreux.
Le choix de la map joue sans doute un grand rôle dans cette déception. Elle ne permet pas de combats rapprochés (ou alors de courte durée) comme le prône Dice. Les coups de pelle sont drôles mais trop rares, pareil pour les charges. Ça manque cruellement de couverts pour les fantassins qui se font tailler en pièce par les chars, les mitrailleuses, les canons, les cavaliers et les snipers.
Peut-être est-ce l’influence de la seconde guerre mondiale ? Elle tend forcement vers une guerre de position dans laquelle un homme à pied fini forcement en chair à canon ?