Supreme-Commander

Tout d’abord, rendons à César ce qui appartient à César ; Le jeu possède une fluidité intéressante, et une interface de gestion de nos armées assez facile à utiliser. Effectivement on passe en un Clin d’œil d’une vue rapproché de nos « Chers unités » à une vue global, où elles sont remplacées par des icônes sur une carte tactique. Jusque là tout va bien, là où on commence à ressentir un peu de stress, c’est après avoir passé le tutoriel, on se retrouve avec une limite de 500unités, alors qu’on a déjà du mal à en gérer 10…

Et là c’est le drame, on lance la campagne, et première constatation… heu il y a vraiment que 6 missions dans le jeu? Et bien OUI! Mais c’est sans compter le niveau des missions et le fait que ça reste une extension stand alone et donc pour ceux qui maitrise bien les autres opus, il en reste un jeu agréable. Alors bon comme tout bon gamer un peu fier, je fini le tutoriel, je me sens bien en confiance, c’est partit pour une campagne en mode « normal ».

Now let’s Start!

–  « Bienvenue Commander, nous vous transférons sur une planète en état de siège, vous disposez d’un bouclier, d’un générateur et d’un tournevis! »

  • « Ok Charlie no prob! »
  • « Votre objectif, détruire la ligne d’artillerie lourde longue portée posté sur la cote. »
  • « J’ai vu un trombone pas loin ce sera un jeu d’enfant… »
  • « Attention! L’ennemi connait votre position! »

Vous l’aurez compris, les dialogues n’apporte pas grand chose, vu que de toute façon quand ça commence à parler vous êtes déjà dans la merde!

Yeah, j’ai enfin la main! Mais.. Mais ahhhh! C’est quoi ce bordel il y a des ennemis partout, je me prend des rush de bombardier, mes 3sous marins se font liquider en moins de 3secondes, mon bouclier est déjà a moitié exploser et j’ai pas encore fini de construire mon premier bâtiment…

Donc vous voilà sans plus de préambule en plein chaos! Pour chaque mission, vous disposez de votre « Hero »(commander), qui évidement s’il meurt la partie est terminé (ne vous inquiétez pas vous apprendrez très vite à le mettre à l’abri au plus profond de votre base)…La principe de survie est simple, il faut un bouclier sous lequel poster votre hero (car évidement, l’IA connais exactement le nombre d’unité qu’il lui faut pour percé votre défense et flinguer votre Commander en un seul rush de bombardier), mais pour avoir votre bouclier il vous faut de l’énergie, pour l’énergie, il vous faut une centrale. Mais tout les bâtiments qui produisent de l’énergie sont très dangereux car ils explosent provoquant des dégâts tout autours d’eux, donc même topo, tout ça sous le bouclier.. ha mais vous l’avez pas encore… bha il vous reste plus qu’a prier pour avoir le temps de le construire!

Qui a dit Spartiate?!

Bon allé avec un peu d’acharnement et le temps de comprendre vraiment la mécanique du jeu, on fini par exploser cette ligne d’artillerie et remplir nos premiers objectifs. Là vous entendrez une petite voix numérique (que vous redouterez plus que tout très rapidement!!) vous disant que le champs de bataille s’est étendu! Charlie vous annonce que 3 bases ennemis viennent d’apparaitre sur votre radar, que vous avez désormais le droit d’utiliser un pistolet à eau!

Et hop c’est repartie pour un tour… Vous prenez vos unités survivantes, et…. Game Over…hein? Quoi?? pourquoi?????…Oui, votre Hero viens de mourir… Comment ça vous n’avez pas vu que chacune des bases ennemis a lancé une bonne dizaine de bombardier directement sur votre Commander, pendant le speech de Charlie? Haaa vous n’avez pas sauvegardé pensant que la mission était fini? Vous pouvez recommencer à zéro… Bon soit vous l’aurez compris je voue une haine sans limite aux bombardiers, et donc mes bases ressemblent souvent à des tourelles AA empilées les unes sur les autres. Mais ce ne sont pas les seules crasses de ce jeu que l’ordi maitrise parfaitement. Vous aurez aussi à vous méfiez des « Ingénieurs ». Effectivement chaque ingénieurs peut capturer vos bâtiments, alors pas de soucis un ingénieurs se détruit en lui lançant des cailloux (ce qui rend cette tactique totalement impossible à jouer pour vous), mais L’IA encore une fois maitrise le sujet, et chaque bâtiment non sécurisé par une unité, ou un tourelle vous sera pris en quelques secondes. Ce qui vous réservera quelques petites surprises à certain moment du jeu.

Pour conclure

Enfin, voilà un jeu que j’ai trouvé très frustrant, car malgré le fait qu’au bout de trois extension de map, on a bien compris qu’on allait en prendre plein la tronche des que Charlie aura fini de parler, on a beau se préparer un maximum, on se fait toujours avoir. Quoi vous avez construit une vrai forteresse avec des tourelles partout, même une flotte de destruction Vogones (cf H2G2) ne pourrez pas se poser? Mais ça ne vous sert à rien, vous devez empêcher un plouc qui s’est installer entre 5 bases ennemis de se faire trucider, et ne compter même pas envoyer les troupes que vous avez garder précieusement dans votre base, il sera déjà mort. Perdant toute fierté je me suis donc placé en difficulté « facile ». Et je dois avouer que là, la campagne devient jouable. Chaque mission pouvant mettre entre 2h et 4h de jeu, on est bien content d’arriver à en finir une, sachant que de toute façon on l’aura recommencer quasiment autant de fois que les objectifs évoluent.

Pour les points positifs quand même, les parties rapides sont agrémentées de quelques modes plutôt sympa, entre la double ration de ressources, les ressources infinis, ou la partie d’échec etc.. Vous apprendrez à vous faire exploser par l’IA dans tout les sens… finalement, c’est encore avec vos amis que vous pourrez un peu vous reposer. Et ça tombe bien, c’est plus dans cette optique que viennent s’inscrire la série de supreme-commander.