Depuis un petit moment, je me retrouve dans une situation étrange : je n’écoute plus de podcast … Ma playlist est pleine à craquer, continue de se remplir jour après jour, le nombre d’épisodes non lus monte en flèche, mais l’envie n’y est plus.
Et tout ça sans vraiment expliquer pourquoi … Est-ce un signe de saturation ? Une baisse d’énergie ?
Tentons d’éclaircir tout ça avec un brin de légèreté.
Trop de podcasts tuent-ils le podcast ?
On a tous été là, à un moment donné. On commence par s’abonner à quelques podcasts sympas, puis quelques autres, et avant qu’on s’en rende compte, on est submergé. Je pense avoir dépassé ce stade critique, à force de s’abonner à des podcasts hebdo, c’est comme si chaque épisode non écouté pesait sur moi, un peu comme une série Netflix qu’on aime, mais qu’on n’a pas le courage de continuer.
J’ai cette sensation de saturation mentale face à cette abondance de choix. Les podcasts se multiplient plus vite que je ne peux les écouter, et le simple fait de voir le compteur grimper crée une pression involontaire.
L’absence de voix familières
Le “soucis” vient probablement d’un autre coup dur : plusieurs podcasts que j’écoutais depuis longtemps ont pris fin. Ces émissions faisaient très certainement partie de mon quotidien, et leur disparition a laissé un petit vide.
Ça peut sembler exagéré, mais perdre ces voix familières, c’est un peu comme dire au revoir à de vieux amis. Et la peur qu’il arrive la même chose avec d’autres shows que j’aime encore aujourd’hui me pousse à ne pas écouter la suite des sorties, chaque épisode non écouté éloigne le moment d’entendre “Ceci est le dernier épisode”.
YouTube, mon nouvel allié (pour le moment)
Cependant, j’ai toujours quelque chose qui tourne en audio dans les oreilles. À la place des podcasts, je me suis tourné vers les vidéos YouTube longues, parfois de 30min à 2 heures (Sam Vostok, Rôliste TV, Damien C, Es-tu games, Zone Geek, les émissions F1 de Depielo/Idreau/First Team Sport) voire même de 3h (coucou Indomitus 40k).
Je pense que c’est ce mélange de contenus que j’apprécie, un moyen de décrocher tout en restant connecté à des thématiques que j’aime. Ce n’est pas une rupture avec l’audio, c’est juste une autre façon de remplir mes journées avec des voix que je connais bien.
Toujours autant de plaisir à créer
Pourtant, malgré ce recul temporaire en tant qu’auditeur, je continue à prendre beaucoup de plaisir à participer aux podcasts. Geeksleague reste un espace où je peux partager ma passion des jeux, un peu de tech et la culture geek en général. Cette pause dans l’écoute ne change en rien mon enthousiasme dans l’enregistrement de nouveaux épisodes.
Vous continuerez d’entendre ma voix !
Une pause, mais pas pour toujours
Je suis convaincu que cette pause n’est que temporaire. Peut-être qu’un nettoyage dans mes abonnements me ferait du bien. À ce jour, je suis abonné à une grosse vingtaine de podcasts, presque tous hebdomadaires… C’est évident qu’avec une telle cadence, c’est presque impossible à suivre. Réduire le nombre à 10-12 me permettrait de revenir à un rythme sans doute plus raisonnable, où chaque épisode serait plus apprécié, savouré et non vu comme une tâche en plus à accomplir.
Conclusion
Ce désintérêt pour l’écoute de podcast, je le vois comme une phase … Rien d’alarmant (je suppose), juste un moment pour explorer d’autres formats et horizons. Je suis sûr que d’ici peu, je serai avec mes shows préférés dans les écouteurs.
Peut-être que vous aussi, chers lecteurs et auditeurs, vous passez par ce genre de périodes. Mon conseil : faites un petit tri, allégez vos playlists, prenez un break et redécouvrez ce qui vous fait vibrer.
postscriptum
En écrivant ces lignes et en y réfléchissant plus “profondément” j’ai peut être une autre piste de compréhension de pourquoi les podcasts tech et jv plus axés sur l’actualité et l’analyse profonde m’intéressent moins … Le jeu de rôle et World of Warcraft prennent en ce moment plus de place dans mes hobbys (et 40k m’a toujours passionné ainsi que la Formule 1), ce qui expliquerait un détachement de monde de la tech et du JV “grand ratissage”.