Cet été, j’ai décidé de m’attaquer à un genre de jeux que je n’avais encore jamais exploré : les gacha games. Pour être honnête, j’avais l’impression de passer à côté de quelque chose, surtout quand on sait que les jeux mobiles ont généré 92 milliards de dollars en 2023. J’ai donc voulu comprendre pourquoi ces jeux avaient un tel succès, et j’ai sélectionné trois titres pour m’accompagner dans cette aventure : AFK Arena, un géant bien connu du genre, Sword of Convallaria, un tout nouveau jeu prometteur, et Lust of Goddess, un gacha au ton plus adulte. Dans ce premier billet, je vais partager avec vous mon expérience avec AFK Arena.

AFK Arena : L’auto-battler qui me laisse… AFK

AFK Arena est un jeu que beaucoup de gens adorent. Le concept est simple : vous composez votre équipe de héros, puis vous les envoyez au combat, en mode automatique. Et c’est bien là mon principal problème avec le jeu. Je ne suis pas un grand fan des jeux où l’action se déroule sans que j’aie vraiment besoin d’interagir. Au lieu de me sentir impliqué, je me suis retrouvé passivement devant mon téléphone, à regarder mes personnages se battre sans que je puisse vraiment influencer le cours des événements.

Certes, l’intérêt du jeu réside dans l’optimisation de votre équipe, de votre équipement, et dans le fait de trouver les meilleures synergies possibles. Mais pour moi, cela n’a pas suffi à rendre l’expérience divertissante. J’avais plutôt l’impression de passer à côté du cœur du gameplay, et AFK Arena est vite devenu littéralement « AFK » (Away From Keyboard).

Les qualités et les défauts d’AFK Arena

Pourtant, AFK Arena possède des qualités indéniables. Dès la première connexion, le jeu vous inonde de récompenses. Vous allez cliquer partout, des notifications apparaissent de tous les côtés, et vous avez l’impression de progresser rapidement. Mais cette générosité initiale s’estompe vite, et le manque de récompenses se fait rapidement sentir. Comme dans beaucoup de gacha games, les premiers instants sont conçus pour vous accrocher, mais une fois cet effet passé, le rythme devient plus lent, et la frustration peut s’installer.

En revanche, un aspect que j’ai apprécié est que, malgré le modèle économique bien connu des gacha, aucune ressource ou héros n’est véritablement derrière un paywall. Avec de la patience et du jeu régulier, il est possible d’obtenir n’importe quel héros ou ressource. C’est une belle différence par rapport à d’autres jeux du genre, qui peuvent parfois sembler très agressifs dans leurs microtransactions.

Le système de « pitié » est également un point positif. Même si vous avez la malchance de ne pas obtenir le héros que vous désirez lors des invocations, le jeu vous assure que vous finirez par l’obtenir en continuant à jouer. Cela évite une grande partie de la frustration habituelle des gacha, où l’aléatoire peut parfois sembler injuste.

De plus, les collaborations avec d’autres franchises populaires (Assassin’s Creed, Persona, Re: Zero, etc.) sont un autre atout. Elles ajoutent une couche d’excitation supplémentaire, bien que tous les héros issus de ces collaborations ne soient pas forcément utiles en jeu.

Un jeu moyennement prédateur, mais un style qui m’ennuie

AFK Arena est un jeu qui équilibre plutôt bien son modèle économique, en offrant des ressources gratuites et en écoutant les retours de sa communauté. Pourtant, malgré ses qualités, le style de jeu auto-battler m’a profondément ennuyé. Je n’ai pas ressenti cette excitation ou ce plaisir que j’attends habituellement d’un jeu. Pour moi, la passivité imposée par ce type de gameplay a gâché l’expérience.

Si vous aimez optimiser, collectionner des héros, et que la passivité ne vous dérange pas, AFK Arena pourrait être un excellent choix. Mais pour ma part, je me suis senti déconnecté de l’expérience.

Dans le prochain billet, je vous parlerai de Sword of Convallaria, un jeu qui, je l’espère, saura raviver mon intérêt pour le genre. À bientôt pour la suite de cette exploration estivale des gacha games !