Dans le premier billet de cette série, je vous ai partagé mon expérience avec AFK Arena, un gacha game très populaire qui, bien que bien conçu, n’a pas réussi à me captiver en raison de son style de jeu auto-battler. Mon objectif avec ces tests était d’explorer un genre auquel je n’avais jamais touché, pour comprendre ce qui rend ces jeux si attrayants, surtout dans un marché où les jeux mobiles ont généré 92 milliards de dollars en 2023. Après avoir testé un titre emblématique, j’ai décidé de me tourner vers un jeu tout récent qui promettait de revitaliser un genre cher à mon cœur : Sword of Convallaria. Et je dois dire que ce jeu est une véritable pépite.
Sword of Convallaria : Une bouffée d’air frais dans le monde des gacha
Sword of Convallaria réussit le pari de revitaliser le genre bien-aimé des jeux tactiques japonais au tour par tour, tout en y ajoutant une touche moderne grâce à ses superbes graphismes en pixel art et à sa bande-son captivante. Pour un joueur comme moi, qui a grandi avec des titres comme Secret of mana, ce jeu a une forte touche nostalgique, tout en apportant des éléments innovants qui en font une expérience unique sur mobile.
Le gameplay repose sur des combats tactiques sur grille, où chaque décision compte. Vous devez déployer vos alliés avec soin, en tenant compte des forces et faiblesses de vos ennemis, ainsi que du terrain. Chaque bataille est un véritable puzzle stratégique à résoudre, et le sentiment de satisfaction après avoir surmonté un défi difficile est immense. Le jeu parvient à capturer l’essence des classiques du genre, tout en offrant une expérience fraîche et moderne.
Une histoire profonde et immersive
L’un des aspects qui m’a particulièrement impressionné dans Sword of Convallaria, c’est son histoire. Vous êtes plongé dans le monde d’Iria, un pays riche en minéraux magiques qui attire des factions dangereuses de l’extérieur. En tant que chef mercenaire, vous devez naviguer à travers les tensions croissantes et les émeutes qui éclatent, tout en essayant de sauver le destin d’Iria. L’histoire est bien ficelée, avec des personnages qui ont tous une niche dans les combats, ce qui les rend tous intéressants à utiliser.
Une ambiance sonore et visuelle au top
La musique de Sword of Convallaria est vibrante sans être agressive. Elle accompagne parfaitement l’action, renforçant l’immersion sans jamais devenir envahissante. Quant aux illustrations, elles sont magnifiques et se marient très bien avec le pixel art du gameplay, créant une esthétique cohérente et agréable à l’œil.
Un gacha équilibré et généreux
Contrairement à d’autres gacha games, Sword of Convallaria est assez généreux en ressources et en invocations. Le jeu propose trois modes principaux : une partie pour gagner des ressources, une partie aventure, et une partie histoire. Le mode histoire nécessite des clés pour jouer, mais ces clés sont tellement abondantes qu’il est possible de jouer pendant des heures sans se soucier de manquer d’endurance ou de temps de jeu.
Un autre point fort du jeu est que la stratégie prend le pas sur la simple accumulation de stuff. Certains personnages de rareté Or peuvent même être plus puissants que des légendaires, ce qui signifie que vous pouvez progresser sans avoir à dépenser d’argent pour invoquer les héros les plus rares. Cela permet aux joueurs de profiter pleinement du jeu sans se sentir désavantagés.
Conclusion : Un hommage réussi aux classiques tactiques
En conclusion, Sword of Convallaria est un jeu magnifique, stratégique, et incroyablement bien équilibré en ce qui concerne son aspect gacha. Il offre une vibe très appréciable qui rappelle des titres comme Fire Emblem et Final Fantasy Tactics, tout en restant accessible et non-agressif sur le plan économique. Pour moi, c’est une véritable réussite et un must pour tout fan de jeux tactiques au tour par tour.
Dans le prochain et dernier billet de cette série, je vous parlerai de Lust of Goddess, un gacha au ton plus adulte qui promet d’apporter une expérience différente. À bientôt pour la suite de cette exploration estivale des gacha games !